Quand une manufacture horlogère légendaire s’allie à l’un des musées les plus prestigieux au monde, l’ambition n’est pas de ressasser le passé mais de réinventer le temps. Pour son partenariat déjà bien établi avec le Louvre, Vacheron Constantin ne se contente pas d’interpréter des chefs-d’œuvre sur des cadrans : elle repousse les limites de la création horlogère jusqu’au grandiose avec La Quête du Temps. Cet article vous dévoile deux pièces absolument exceptionnelles, tant par les prouesses techniques dont elles sont issues, que par leur audace esthétique.
Une alliance entre deux gardiens du patrimoine
Depuis 2019, Vacheron Constantin est Grand Mécène du Louvre. Plus qu’une simple opération de visibilité, ce partenariat est une vraie collaboration qui s’appuie sur trois piliers essentiels pour la Maison et le musée :
- La création, en imaginant des garde-temps qui traduisent la beauté des œuvres exposées au musée.
- La conservation, en soutenant la restauration et la mise en valeur du patrimoine culturel.
- Le partage, en rapprochant le grand public de l’horlogerie et des arts, en organisant des projets qui dépassent le cadre classique des musées et des manufactures.
En unissant leurs forces et leur grandeur, le Louvre et Vacheron Constantin transforment le poignet en vitrine.
La Quête du Temps : une horloge astronomique monumentale

Cette horloge astronomique est une pièce particulièrement ambitieuse qui transgresse les barrières entre art, science et ingénierie horlogère. Fruit de sept années de recherche et de conception, La Quête du Temps a mobilisé une équipe pluridisciplinaire d’horlogers, d’ingénieurs, d’artistes, d’automatiers et même d’astronomes.
L’œuvre qui en résulte est un composée de 6 293 composants, et atteint une hauteur impressionnante de 107 centimètres, ce qui fait d’elle une sculpture vivante du temps. Elle intègre en outre 23 complications, organisées sur plusieurs niveaux, qui comprennent un dôme céleste, un mouvement astronomique et un automate.
Au cœur de cette imposante horloge trône le dôme céleste, d’un diamètre de plus de 40 centimètres. Il déploie une carte du ciel gravée avec précision, intègre une lune rétrograde et présente un système d’échelles horaires qui confère à l’ensemble une dimension à la fois poétique et scientifique.
Le mouvement pour sa part, fonctionne sur différents étages : à la fois horloge astronomique et calendrier mécanique, il abrite également un automate représentant un astronome en or, capable d’exécuter 144 gestes distincts grâce à un système de mémoire inédit.
L’exposition au Louvre
La Quête du Temps sera exposée au musée du Louvre du 17 septembre au 12 novembre 2025, dans un accrochage thématique intitulé Mécaniques d’Art. Cette présentation ne la mettra pas en valeur de manière isolée mais la fera dialoguer avec des chefs-d’œuvre anciens issus des collections du département des Objets d’art. On y retrouvera notamment de grandes horloges astronomiques des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, ainsi que des automates historiques qui, à leur époque, représentaient déjà la crème de l’ingénierie.

Métiers d’Art Tribute to the Quest of Time : version portative d’une horloge d’exception

Créée en parallèle de l’horloge monumentale, la montre Métiers d’Art Tribute to the Quest of Time cristallise la vision du projet dans un format bracelet. Tandis que La Quête du Temps occupe plus d’un mètre de hauteur et mobilise des milliers de composants, cette version se fait plus petite, facile à porter. On peut la voir comme un pont entre l’univers monumental de l’exposition et celui, plus intime, du poignet. C’est en quelque sorte une façon de rendre accessible une ambition hors normes à un plus large public d’amateurs et de collectionneurs.
Ce qui fait de cette montre un objet remarquable, c’est notamment le fait qu’elle soit double face. D’un côté, le cadran reprend l’univers céleste avec ses indications astronomiques, ses jeux de lumière et ses motifs décoratifs inspirés du dôme de l’horloge. De l’autre, le dos du garde-temps révèle une seconde facette artistique et mécanique. Ainsi, le porteur jouit d’une expérience complète, à la fois visuelle, culturelle et horlogère.
Sur le plan technique, les artisans ont mobilisé les mêmes savoir-faire que pour l’horloge monumentale : émail, gravure, sculpture en or et travail des volumes. Rien n’est trop beau pour ce chef d’œuvre ! Chaque détail évoque une partie de La Quête du Temps. Là où l’horloge donne une vision spectaculaire et muséale du temps, la montre propose une interprétation plus simple et confidentielle, adaptée au quotidien d’une personne lambda.
Avec La Quête du Temps et la montre Métiers d’Art Tribute to the Quest of Time, Vacheron Constantin et le Louvre signent un nouveau chapitre où l’horlogerie dépasse sa fonction première. Elle prend plusieurs visages, devenant à la fois art, science et mémoire vivante du patrimoine. Plus qu’un record de complications ou de composants, c’est une alliance entre l’imposant et l’intime, entre musée et manufacture, qui redéfinit ce que peut être une œuvre horlogère aujourd’hui.

Je reste sans voix, absolument merveilleux !